Le problème d’une médecine conventionnelle est que trop de praticiens se cantonnent dans le « tiroir » de leur spécialité, sans que cela veux dire que se se sont de mauvais thérapeute, loin de là, mais Ils ne font jamais le lien avec les idées d’autres spécialistes pour former un ensemble ou un concept global de dysfonctionnement ou de maladie. Par exemple, les psychiatres ne peuvent pas accepter I’idée de I’explication d’une maladie mentale par le système endocrinien ou immunitaire car elle est en dehors du cerveau et elle est alors une maladie physique et non mentale. Le plus souvent, Ies maladies mentales ont toujours une composante physique. C’est un point de vue très différent de ce qu’est la maladie mentale. Par exemple, les endocrinologues ont limité leur spécialité aux extrêmes des maladies endocriniennes (pour exemple, le dysfonctionnement de la glande surrénale : la maladie d’Addison et celle de Cushing.) Aussi, les endocrinologues ne font pas le lien entre le dysfonctionnement hormonal et la fonction d’autres systèmes.
Par exemple, certains ne savent pas comment les hormones affectent le cerveau puisque leur connaissance sur celui-ci s’arrête à l’hypothalamus . Dans le but de voir la forêt avant les arbres, il faut avoir une connaissance générale plus approfondie de la chimie organique, biochimique, physiologique jusqu’au fonctionnement de I’individu en société. Cela représente un énorme domaine à couvrir.
Heureusement, il y a de plus en plus de médecins qui pratiquent une médecine intégrale (où le médecin pratique une fusion de spécialités). En étudiant ainsi la forêt avant les arbres, cela leur permet de voir comment tout le fonctionnement du corps humain est imbriqué. Utopie ou réalité, espérons que ce genre de médecine émergera afin d’aider les patients à sortir du tsunami de pathologies modernes qui avance de façon exponentielle. Aussi, ne pas confondre une médecine d’urgence avec une médecine préventive et prédictive.
Le but de cette nouvelle médecine : la santé des personnes et le renflouement de la sécurité sociale. Bruno Lacroix