Blog

L’homme, un paradoxe !

On cherche à aller à la conquête de l’espace et on n’est pas capable de vivre intelligemment sur notre planète. On veut sauver la planète en vaccinant et on nous tue en autorisant l’alcool, la cigarette et en polluant la planète ainsi que notre nourriture.
De plus, on se croit intelligent et l’on est d’une naiveté sans précédent…BL

 

« Et vous […] qui dites-vous que je suis ? » (Matthieu 16:13-15).

Le christianisme est tout le contraire d’une religion. Subversif, il libère de toutes les chaînes et est fondé sur une vérité : l’amour inconditionnel du Christ.

La Révélation n’est pas la religion : comme un mineur de fond, il faut aller creuser profond pour trouver le métal précieux, en dissoudre la gangue d’impuretés qui l’entoure, le tailler pour en faire apparaître la lumineuse beauté.

Merci à Ivsan et Dianitsa Otets qui ont creusé certaines galeries inexplorées en montrant qu’il ne faut jamais stopper si l’on désire remonter quelques pépites.

https://www.akklesia.eu/index.php/post/La-marche-akklésiastique

Pour celui qui est façonné au burin des doctrines, Il va falloir casser l’idole, afin de se laisser guider par celui qui a posé cette question il y a 2000 ans : « Et vous (…) qui dites-vous que je suis ?

Un texte ici-bas de Gustave Thibon qui amène à cette réflexion.

Bruno Lacroix

 

Je vous propose, ci-après, un texte du philosophe russe Léon Chestov : « Aphorisme XLIV », dans Athènes et Jérusalem, Ed. Le Bruit du Temps, 2011, p. 508.
La lumière du savoir. — Salieri, dit Pouchkine*, vérifiait l’harmonie par l’algèbre ; mais il ne lui était pas donné de « créer », et il s’étonnait, il s’indignait même que Mozart, qui ne s’occupait pas de cette vérification, entendît des chants célestes que lui, Salieri, ne parvenait pas à entendre. Son indignation n’était-elle pas justifiée ? Dès cette vie déjà « le fêtard oisif » est admis sous le porche du paradis, tandis que le travailleur honnête et consciencieux est laissé dehors et attend vainement d’être appelé. Mais il est dit dans un livre ancien, « les voies de Dieu sont impénétrables. » Il fut un temps où les hommes le comprenaient, où ils comprenaient que la route qui mène à la Terre promise ne se révèle pas à celui qui vérifie l’harmonie par l’algèbre, à celui en général qui « vérifie ». Abraham partit sans savoir où il allait. S’il s’était mis à « vérifier » il ne serait jamais parvenu à la Terre promise. C’est donc que les vérifications, les regards jetés en arrière, la lumière du savoir, ne ne sont pas toujours ce qu’il y a de mieux, contrairement à ce que l’on nous enseigne.
* Dans Mozart et Salieri, drame écrit en 1830.
Voir d’autres textes de Chestov mis à disposition sur le site de mon ami Ivsan, site réalisé en collaboration avec Dianitsa.