Aujourd’hui, on parle beaucoup de médecine anti-âge, et la testostérone est souvent présentée comme l’hormone anti-âge chez l’homme.

C’est une erreur : les études montrent que les eunuques vivent en moyenne 14 ans de plus. La testostérone est une hormone de confort, avec des bénéfices métaboliques importants pour mieux vivre, mais pas une hormone de longévité.

La baisse de production des androgènes, sauf en cas de déficit gonadique avéré, est principalement due à des facteurs métaboliques, environnementaux et psychologiques, notamment le stress.

L’utilisation de la testostérone ne devrait être envisagée qu’en cas d’hypogonadisme avéré. La mesure des taux de testostérone libre n’est pas suffisante ; il est essentiel d’évaluer le rapport avec l’oestradiol, l’impact des protéines porteuses et l’activité des récepteurs androgéniques.