Les études scientifiques ! oui ! à lire avec discernement ou avec un spécialiste en la matière….science. & bizzness ! oui ! quand cela est juste scientifiquement….mais attention au raccourci.

Nos glandes surrénales produisent différentes classes d’hormones: les glucocorticoïdes, les minéralocorticoïdes, les hormones sexuelles (c’est-à-dire les œstrogènes, les androgènes) et les catécholamines (principalement l’adrénaline ). Les catécholamines sont produites dans la médullosurrénale. La synthèse des catécholamine nécessite du cortisol et peut être diminuée chez les patients avec des déficiences hypophysaires.

Le cortisol est le principal glucocorticoïde produit par le cortex surrénal et est nécessaire au fonctionnement normal de toutes les cellules du corps. La carence en cortisol est associée à une augmentation de la morbidité et de la mortalité lors de maladies graves et l’absence totale de production de cortisol est incompatible avec la vie. Le cortisol est nécessaire au métabolisme des glucides, des protéines et des lipides, à la fonction immunitaire; à la synthèse et l’action des catécholamines et des récepteurs adrénergiques; mais aussi contractilité cardiaque; cicatrisation des plaies; tonus vasculaire, intégrité endothéliale, perméabilité vasculaire normale; et de nombreuses autres fonctions.Toute modification des taux de cortisol soit dans l’excès ou la diminution est délétère.

Bruno Lacroix

   

La médecine d’urgence a progressé mais n’est pas enclin au erreurs médicales. Aux USA, la troisième cause de mortalité après les maladies cardio-vasculaires et les cancers sont les erreurs médicales.

https://www.cnbc.com/2016/05/04/medical-errors-are-third-leading-cause-of-death-in-united-states-study.html

Un sujet sous-estimé est le dogme du non danger potentiel du scanner.

«  Le scanner ne donne pas le cancer ». Sans blague !

La plupart des personnes ne cherche pas à regarder toutes les études scientifiques non biaisées sur le danger potentiel du scanner, souvent soit par manque de temps ou parce-ce qu’ils sont liés à des conflits d’intérêts. Certes, le scanner est nécessaire et bien utile mais aujourd’hui on prescrit à tout va des scanners pour le moindre problème. Je reviens sur cela à la fin de l’article.

John Gofman*(1) scientifique américain fut professeur émérite de biologie cellulaire et moléculaire à l’université de Californie à Berkeley.  explique que les revues de radiation médicales sont contrôlées par l’industrie et sont systématiquement fausses. Le livre de John Gofman sur les radiations et les maladies cardiaques est également une bonne source.

Les dangers du scanner sont réels et sont sous estimés par méconnaissance d’un bon nombre de médecins et du grand public en général. De nombreuses études sérieuses non blasées ont montrées le lien entre le scanner et le risque du cancer, mais c’est probablement une étude de 2013 publiée dans le prestigieux British Medical Journal (BMJ) qui en donne tout l’impact.

Les chercheurs à l’origine de cette étude ont suivi environ 11 millions de personnes de la naissance dans les années 1980 au début de l’âge adulte, identifiant plus de 680 000 personnes ayant subi au moins un scanner au cours de cette période. Ils ont comparé le taux de cancer dans ce groupe extrêmement vaste de patients avec un groupe égal et égal, n’ayant jamais été exposés à un scanner.

Les résultats sont alarmants.

L’étude (2)  a révélé que les personnes qui avaient subi une tomodensitométrie dans leur enfance avaient 24% de risque supplémentaire de développer un cancer, par rapport à celles qui n’en avaient pas. * Ils ont également constaté que plus il y avait de scanners, plus le risque était grand. de développer un cancer.

Le risque a persisté pendant des années après la fin de l’analyse initiale, générant des risques de cancer par rapport aux individus non exposés, à savoir: *

35% plus élevé au cours des quatre premières années suivant l’exposition

25% plus élevé de cinq à neuf ans

14% plus élevé entre 10 et 14 ans

Même 15 ans ou plus après la première exposition à ce niveau de rayonnements ionisants, les risques de cancer demeuraient obstinément élevés de 24%.

Il a été établi que presque tous les types de cancer étaient présents en excès dans le groupe exposé au scanner, y compris les tumeurs solides (organes digestifs, peau, ovaires / utérus, voies urinaires, cerveau et thyroïde), la leucémie (cancer du sang), les lymphomes et autres. cancers. *

Prenons l’exemple de  colique néphrétique, le protocol est échographie et éventuellement scanner. Il s’agit du protocol classique, même si faire un scanner abdominal est disproportionné, car il s’agit là d’un examen qui vaut à lui seul 500 radio classiques et plus de 3 ans radiations terrestre et le risque d’un éventuel cancer dans le futur.(tableau dans l’article) en l’espace de 10 mn d’irradiation.

https://www.lifeextension.com/Magazine/2010/8/Lethal-Danger-of-CT-Scans/Page-01

La colique néphrétique, n’étant pas non plus de pronostic vital, il serait préférable de trouver un radiologue utilisant la plus petite dose possible. ’low dose scan »  c’est à la moins toxique qui ne dépasse pas les  200mGy.cm, alors que nombreux radiologues utilisent  le plus souvent un scanner classique de 700mGy.cm

https://medicine.yale.edu/emergencymed/dose/publications/Gervaise_2015_246913_284_29226_v3.pdf

Bruno Lacroix

ps :Vous pouvez toujours me répondre, j’accepte toujours la controverse, dès lors qu’elle est étayé par des études scientifiques sérieuses valides et non biaisées.

https://journals.plos.org/plosmedicine/article/file?id=10.1371/journal.pmed.0020124&type=printable

Ressources :

  • 1-many research publications were numerous books, including, with Tamplin, “Poisoned Power: The Case against Nuclear Power Plants” (1971); “Radiation and Human Health” (1981); “X-rays: Health Effects of Common Exams,” with Egan O’Connor (1985); and “Radiation-Induced Cancer from Low-Dose Exposure: An Independent Analysis” (1990).

*2- Mathews JD, Forsythe AV, Brady Z, et al. Cancer risk in 680,000 people exposed to computed tomography scans in childhood or adolescence: data linkage study of 11 millionAustralians. BMJ. 2013;346:f2360.

Depuis des années, je fais des recherches sur la sphère psychiatrique, notamment la pathophysiologie de la depression, la bipolarité et la THADA…gênes, nutrition, environnement…..pléthore d’interactions !